Parc

L'hiver tu es solitaire
Ta neige douce sur la peau
Ton vent pour oublier tant
Ta gelée du matin
Pour la rigueur des moineaux
Tes arbres dénudés transpercés de rayons d'orphelins
Et les premiers bourgeons
Pour voir déjà l'été
Peindre l'image des saisons
Sentir chaque parfum
Au gré du temps
Parc, tu es silence, repos, beauté
Des pas qui craquent sous ton herbe
Et son velours au printemps
Parc, tu maîtrises révoltes, peines
De fleurs en fleurs, d'arbres en arbres
C'est l'aveuglement de toutes précipitations
Retour des roses, du papillon
D'ombres et de couleurs
Parc, comment vivre sans toi.