Les plus anciens s’en souviennent encore, c’était du temps où tout le monde n’avait pas encore de ligne téléphonique à la maison. Bien avant les portables… ! Quand on n’en disposait pas, pour communiquer avec une personne éloignée, on envoyait une lettre. Dans les cas les plus urgents on fonctionnait avec le « télégramme » ou bien l’on allait chez un voisin ou un commerçant qui permettait d’utiliser son service téléphonique, si toutefois le correspondant disposait lui-même du téléphone !

De nos jours, le même problème se pose avec l’Internet. Cet outil fort précieux, qui permet notamment d’envoyer en un instant, à toute heure et gratuitement, un message aux antipodes, d’y joindre des copies de documents ou des textes entiers (en version modifiable « word » SVP !), entre de plus en plus dans les maisons. Mais il reste un grand nombre d’entre nous, souvent âgés, qui n’ont pas d’ordinateur et résistent à la nécessité pour diverses raisons, parfois tout à fait justifiées, ne serait-ce que par impossibilité de s’en servir (mauvaise vue ou autre.)

Alors, pourquoi ne pas ne pas tenter de demander à un voisin ou à une personne de son entourage, d’avoir la gentillesse de rendre ce service, de la même façon qu’on faisait autrefois pour le téléphone ? Pour rester relié à la Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie, il devient urgent de s’organiser afin de disposer d’une « adresse » internet, qui permettra de recevoir automatiquement les bulletins à venir et d’envoyer ses textes sous forme numérisée. Au besoin, il suffit de demander à la personne de confiance de la créer pour vous : C’est simple et gratuit ! De cet usage généralisé dépendra notre survie, pour des raisons d’économie financière et de temps.
Les poètes doivent sortir de leur isolement et donc ne pas négliger les moyens pratiques de télétransmission d’aujourd’hui, pour relancer l’élan dont ils restent les acteurs nécessaires pour le salut de notre société. Telle est leur mission, attestée par leur talent !