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Le mot du Président
Le crayon, arme de la liberté . . .
avril 2015
Le 11 janvier 2015, un spectacle étonnant s’offre à nous : comme une armée mobilisée spontanément, une foule déterminée envahit les rues en brandissant des crayons !
A l’issue des événements tragiques que la France venait de connaître, il s’agissait bien sûr de proclamer un attachement irréductible à la liberté d’expression dont notre pays est fier à juste titre et que nous rattachons volontiers au siècle des Lumières et en particulier à Voltaire mais qui, en fait, remonte bien plus loin avec les esprits libres qu’ont été Étienne Dolet, Clément Marot ou François Villon.
En l’occurrence, ce merveilleux symbole réunissait toutes les composantes de la société sans distinction d’opinions ou de croyances, procurant une sensation de force et d’exceptionnelle communion. Mais il est plus qu’un symbole, il est l’expression d’un désir d’apprendre et de transmettre. Au bout du crayon, il y a les mots et la volonté de s’exprimer pour affirmer sa personnalité. Pour exister tout simplement. A partir de là, on voit à quel point il permet la communication et l’échange et se révèle l’outil indispensable de l’intégration dans une société. Au-delà encore, c’est l’accès à l’éducation et à la culture, à un niveau supérieur de l’intégration qui s’accompagne de la conscience de soi-même et du respect des autres.
Apprendre la langue le plus parfaitement possible, c’est le rôle indispensable de l’école. Cet apprentissage impose l’effort et la rigueur et rejette la facilité trop souvent tolérée dans notre enseignement avec les résultats que l’on sait. Bien nommer les choses grâce à la connaissance de la langue est, selon Camus, un élément essentiel de la compréhension et de la tolérance entre les hommes, du « vivre ensemble » comme on dit maintenant. La connaissance de la langue est capable d’effacer les différences dans une France devenue multiethnique. L’objectif est ambitieux mais nécessaire et, en la matière, on ne peut rien négliger. C’est beaucoup plus que des aménagements idéologiques qu’il faut apporter à notre système scolaire.
La conséquence logique du bon usage de la langue est la possibilité pour tous d’accéder à la culture qui apporte à l’individu une satisfaction profonde, une affirmation de ses propres capacités et partant, un véritable sentiment de liberté individuelle et d’ouverture sur le monde. Le crayon symbolique porte tout cela en lui. Il est l’arme de la liberté.
Nous venons tous d’horizons différents mais nous devons pouvoir dire, toujours avec Camus, que « notre patrie c’est la langue française ».
En ce qui concerne la SAPF, nous défendrons encore plus vigoureusement la liberté et la volonté d’expression à travers la poésie, la défense de la langue française et la Francophonie. N’attendez pas pour envoyer vos textes à destination du FLORILEGE 2015 à : Jean-Charles DORGE, Président de la SAPF, 14 rue de Verdun 92500 Rueil-Malmaison, et les textes pour le concours de poésie 2015 (prix Charles Le Quintrec ) à : René LE BARS, 4 rue Camille Pelletan 92290 Châtenay-Malabry . Voir modalités dans les pages qui suivent...
L'ASSOCIATION
Son objet est de réunir et regrouper les auteurs représentant La Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie.
Fondée et déclarée au journal officiel, le 3 avril 2008 (J.O. du 26 avril 2008).
Toutes les disciplines créatrices en matière littéraire et artistique, en particulier les poètes paroliers et tous ceux qui font œuvre de création tels que les peintres, affichistes, décorateurs, musiciens et photographes.
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